Et voilà, la première édition du festival
« Levitation », aka le pendant français du Austin Psych Fest, s’est
terminée il y a quelques jours. Trois ans après le jumelage entre Angers et
Austin, Le Chabada s’est en effet proposé pour accueillir la version
internationale du fameux festival psychédélique texan.
Petit live report de ces deux jours éreintant mais
ô combien riche en découverte et en musique. Tout ça sans photo, parce qu’honnêtement
j'ai du mal à faire deux choses en même temps.J’ai croisé quelques vidéos sur youtube, en qualité amateur, et puis vous pouvez trouver des photos du premier jour ici et du deuxième jour là.
Le festival s’est déroulé sur le site du Chabada, avec deux scènes : la grande salle à l’intérieur et une scène montée à l’extérieure. De fait, le bar (qui accueille habituellement une petite scène) fut l’endroit où il était possible de boire, de se poser, de boire, de jeter un œil au merchandising des groupes, de boire et… enfin vous voyez quoi, le lieu de transition du festival. Il y a d’ailleurs eu quelques projections de films sur les murs, histoire de rester dans l’ambiance, mais je ne saurais vous dire quoi. Je me suis toutefois demandé si l’exposition de pochettes d’albums installée au Grand Théâtre dans le centre ville d’Angers n’aurait pas pu se faire en ce lieu, mais sans doute était-ce trop compliqué à mettre en place. Dehors, à côté de la petite scène, on trouvait également un autre bar, au cas où on n’aurait pas assez bu à l’intérieur, et de quoi se restaurer. Et autant ce n’était pas forcément génial de regarder les concerts en étant plongé dans une odeur de frite, autant je dois bien reconnaître que le burger canard/moutarde à l’ancienne accompagné de ratatouille était juste mortel (et la bonne bouf’ dans un festival, ça compte).
Deux coups de gueule quand même. Un premier léger,
et qui me fera sans doute passer pour un papi mais après tout, pourquoi
pas : ça manquait de lieux pour se reposer les esgourdes, car même le bar
était parfois envahi de musique et honnêtement, au bout d’un moment, j’ai un
peu saturé (je n’avais qu’à mettre des bouchons d’oreilles, me direz-vous).
Dans le même registre, la gestion du programme au poil de minute près, c’est pratique
pour enchainer les concerts, mais trop usant à la longue : pas un seul
instant pour se poser et reprendre ses esprits, ce qui au bout d’un moment ne
permet plus d’apprécier les concerts que l’on voit. J’ai surtout ressenti ça le
deuxième jour (cf. les concerts du samedi dans le live report).
Deuxième coup de gueule, sans doute le plus
important à mes yeux (et mes oreilles) : le son de la scène extérieure fut
globalement dégueulasse ! Bon ok je peux être parfois tatillon sur mes
critères, mais étant donné la qualité des groupes qui sont passés sur cette
scène, je trouve vraiment dommage de ne pas avoir pu proposer quelque chose de
meilleure facture. Outre les problèmes de larsen récurrents, le son était
imprécis, et franchement suraigu, venant gâcher certains shows (je pense ici à
Wall of Death par exemple). Au contraire, et pour relativiser ma critique, le
son de la grande scène était tout bonnement excellent, ce qui rendait tout à
fait honneur aux groupes présents sur scène.
Allez, trêve de bavardage, on passe à l’essentiel.
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