Musique et tergiversation sur tout et rien, surtout rien.

jeudi 26 septembre 2013

Levitation - Le Chabada (ANGERS) - Live Report





 Et voilà, la première édition du festival « Levitation », aka le pendant français du Austin Psych Fest, s’est terminée il y a quelques jours. Trois ans après le jumelage entre Angers et Austin, Le Chabada s’est en effet proposé pour accueillir la version internationale du fameux festival psychédélique texan.
Petit live report de ces deux jours éreintant mais ô combien riche en découverte et en musique. Tout ça sans photo, parce qu’honnêtement j'ai du mal à faire deux choses en même temps.J’ai croisé quelques vidéos sur youtube, en qualité amateur, et puis vous pouvez trouver des photos du premier jour ici et du deuxième jour .

Le festival s’est déroulé sur le site du Chabada, avec deux scènes : la grande salle à l’intérieur et une scène montée à l’extérieure. De fait, le bar (qui accueille habituellement une petite scène) fut l’endroit où il était possible de boire, de se poser, de boire, de jeter un œil au merchandising des groupes, de boire et… enfin vous voyez quoi, le lieu de transition du festival. Il y a d’ailleurs eu quelques projections de films sur les murs, histoire de rester dans l’ambiance, mais je ne saurais vous dire quoi. Je me suis toutefois demandé si l’exposition de pochettes d’albums installée au Grand Théâtre dans le centre ville d’Angers n’aurait pas pu se faire en ce lieu, mais sans doute était-ce trop compliqué à mettre en place. Dehors, à côté de la petite scène, on trouvait également un autre bar, au cas où on n’aurait pas assez bu à l’intérieur, et de quoi se restaurer. Et autant ce n’était pas forcément génial de regarder les concerts en étant plongé dans une odeur de frite, autant je dois bien reconnaître que le burger canard/moutarde à l’ancienne accompagné de ratatouille était juste mortel (et la bonne bouf’ dans un festival, ça compte).

Deux coups de gueule quand même. Un premier léger, et qui me fera sans doute passer pour un papi mais après tout, pourquoi pas : ça manquait de lieux pour se reposer les esgourdes, car même le bar était parfois envahi de musique et honnêtement, au bout d’un moment, j’ai un peu saturé (je n’avais qu’à mettre des bouchons d’oreilles, me direz-vous). Dans le même registre, la gestion du programme au poil de minute près, c’est pratique pour enchainer les concerts, mais trop usant à la longue : pas un seul instant pour se poser et reprendre ses esprits, ce qui au bout d’un moment ne permet plus d’apprécier les concerts que l’on voit. J’ai surtout ressenti ça le deuxième jour (cf. les concerts du samedi dans le live report).
Deuxième coup de gueule, sans doute le plus important à mes yeux (et mes oreilles) : le son de la scène extérieure fut globalement dégueulasse ! Bon ok je peux être parfois tatillon sur mes critères, mais étant donné la qualité des groupes qui sont passés sur cette scène, je trouve vraiment dommage de ne pas avoir pu proposer quelque chose de meilleure facture. Outre les problèmes de larsen récurrents, le son était imprécis, et franchement suraigu, venant gâcher certains shows (je pense ici à Wall of Death par exemple). Au contraire, et pour relativiser ma critique, le son de la grande scène était tout bonnement excellent, ce qui rendait tout à fait honneur aux groupes présents sur scène.
Allez, trêve de bavardage, on passe à l’essentiel.  

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